L'office vous informe

Exemple : 9 000 € de frais pour un bien de 450 000 € donné en nue-propriété par une maman à ses 3 enfants
Mais la vraie question, c’est combien coûtera l’inaction ?
Les simulations patrimoniales proposées à nos clients le prouvent.
L’optimisation fiscale permet souvent d’économiser bien plus que ce que coûte la donation.
Cette donation lui permet d’économiser 85 000 € en cas de décès
Grâce au démembrement de propriété et au renouvellement des abattements dans 15 ans, tout en restant dans sa maison.
Ne laissez pas le fisc vous regarder ne rien faire.
Faites comme cette cliente.
Anticipez. Transmettez intelligemment.
Vous ou vos proches approchez des 60 ans ?
Parlez-en à votre notaire !
Les précédentes informations de l'office

1. Le mariage : le statut le plus protecteur pour le conjoint survivant
Le mariage reste, en droit français, le cadre le plus protecteur pour le conjoint survivant. En l’absence de dispositions contraires, l’époux bénéficie :
- D’un droit viager au logement, s’il occupait le domicile principal au moment du décès.
- D’un statut d’héritier légal, qui lui permet de recueillir tout ou partie de la succession, selon la présence ou non d’enfants.
- D’une exonération totale des droits de succession, un avantage fiscal significatif.
Il est possible d’aller plus loin grâce à l’insertion de clauses spécifiques dans un contrat de mariage, comme la clause de préciput ou l’attribution intégrale en communauté universelle.
2. Le régime matrimonial : une stratégie puissante à tout moment de la vie
Modifier son régime matrimonial permet d’adapter la répartition du patrimoine au fil du temps. En France, après deux ans de mariage, les époux peuvent opter pour un régime plus protecteur.
Par exemple :
- Passer d’une séparation de biens à une communauté universelle permet d’unifier le patrimoine.
- Ajouter une clause d’attribution intégrale assure au conjoint survivant la pleine propriété de tous les biens communs.
Cette démarche s’effectue devant notaire et peut être soumise à homologation par le juge en présence d’enfants mineurs.
3. Le PACS : une protection possible sous conditions
Le Pacte Civil de Solidarité (PACS) offre un cadre juridique au couple, mais ne confère pas automatiquement un statut d’héritier au partenaire survivant.
Pour protéger un partenaire pacsé, il est impératif de rédiger un testament au profit du partenaire.
Le partenaire de PACS bénéficie, comme le conjoint marié, d’une exonération totale des droits de succession, à condition d’être légataire désigné.
4. Le testament : exprimer ses volontés pour protéger son partenaire
Le testament est un acte essentiel pour organiser la transmission selon ses souhaits, en particulier, en l’absence de mariage et de PACS.
Grâce à un testament, il est possible de :
- Léguer des biens précis à votre partenaire ou à d’autres proches.
- Choisir un tuteur pour vos enfants mineurs.
- Exprimer vos volontés funéraires.
Il existe plusieurs formes de testaments : olographe (rédigé à la main), authentique (devant notaire) ou mystique. Le testament authentique reste le plus sûr et le plus difficile à contester.
Le testament permet d’utiliser la quotité disponible pour avantager un partenaire sans déshériter les enfants.
5. La donation entre époux ou partenaires : anticiper pour mieux transmettre
La donation permet de transférer une partie de son patrimoine de son vivant, avec des effets immédiats ou différés. Pour les couples mariés, la donation entre époux (ou donation au dernier vivant) permet d’étendre les droits du conjoint survivant au maximum autorisé par la loi.
Selon la situation familiale, le conjoint pourra :
- Obtenir l’usufruit de la totalité de la succession.
- Ou recevoir jusqu’à la pleine propriété de trois quarts des biens.
La donation entre époux est révocable à tout moment et peut être ajustée selon les évolutions de la famille.
6. La SCI familiale : un levier utile pour organiser la détention et la transmission d’un bien immobilier
La Société Civile Immobilière (SCI) est un outil juridique permettant à plusieurs personnes de détenir ensemble un ou plusieurs biens immobiliers. Elle offre de nombreux avantages pour protéger le conjoint ou partenaire, notamment en cas de décès.
Par exemple :
- Le démembrement croisé des parts sociales permet à chaque conjoint de conserver l’usufruit des parts de l’autre.
- Cela évite l’indivision, source de tensions entre héritiers.
Il convient de bien structurer la SCI avec l’aide d’un notaire, notamment si le bien est la résidence principale.
7. L’assurance vie : un incontournable de la transmission hors succession
L’assurance vie reste l’un des meilleurs outils de transmission de patrimoine hors cadre successoral. Elle permet de désigner librement un ou plusieurs bénéficiaires, qui recevront les fonds en dehors de l’héritage classique.
Les avantages fiscaux majeurs :
- Jusqu’à 152 500 € par bénéficiaire (pour les primes versées avant 70 ans).
- Au-delà, taxation allégée jusqu’à 700 000 €.
En désignant votre conjoint ou partenaire, vous assurez une transmission rapide et sécurisée, sans passer par le partage successoral.
Protéger son conjoint ou son partenaire ne s’improvise pas. Chaque solution évoquée ici (testament, donation, assurance vie, changement de régime matrimonial…) doit être adaptée à votre histoire personnelle, votre patrimoine et votre projet de vie.
En tant que notaires, nous vous accompagnons dans ces choix, en veillant à la sécurité juridique, à l’équilibre familial et à l’optimisation fiscale.

Qu’est-ce que le taux d’imposition individualisé ?
Depuis l’instauration du prélèvement à la source en 2019, les couples mariés ou pacsés déclarant ensemble leurs revenus étaient soumis par défaut à un taux unique de prélèvement : le taux dit "personnalisé du foyer". Ce taux commun s’appliquait indifféremment aux deux membres du couple, sans distinction de leurs revenus respectifs.
Le taux individualisé, en revanche, permet d’attribuer à chaque conjoint un taux distinct, calculé en fonction de ses seuls revenus personnels. Le montant global d’impôt dû par le foyer reste inchangé, mais la répartition entre les partenaires devient plus équitable.
Pourquoi ce changement par défaut ?
L’objectif affiché par le gouvernement est clair : renforcer l’égalité au sein du couple, et en particulier réduire les effets pervers du taux commun pour les personnes (souvent les femmes) ayant des revenus plus faibles. Selon la ministre des Comptes publics, plus de 80 % des couples appliquent actuellement un taux commun, alors que dans bien des cas, l’un des conjoints se retrouve à assumer une part trop importante de l’impôt par rapport à ses revenus.
Le taux individualisé répond ainsi à une logique de justice fiscale et sociale : chacun contribue à hauteur de ses capacités. Il constitue aussi un levier indirect de promotion de l’autonomie financière au sein du couple.
Illustrations concrètes : un meilleur équilibre dans la répartition de l'impôt
Prenons l’exemple, donné par Bercy, d’un couple sans enfant, où l’un perçoit un revenu de 3.500 € et l’autre de 1.600 € nets mensuels. Leur revenu global net imposable s’élève à environ 55.080 € par an. Sous le régime du taux commun, chacun est prélevé à 5,8 %, soit respectivement 203 € et 93 € par mois.
Avec un taux individualisé, le conjoint à plus faibles revenus sera prélevé à seulement 0,4 % (soit 6 €), tandis que l’autre appliquera un taux de 8,3 % (soit 290 €). Le montant total reste identique (296 €), mais la répartition est nettement plus juste.
Ce qui change concrètement pour les couples à partir de septembre 2025
La réforme prévoit que ce taux individualisé s’appliquera automatiquement par défaut à tous les couples mariés ou pacsés ayant une imposition commune. Aucune démarche n’est requise pour en bénéficier. Toutefois, les couples qui souhaitent conserver le taux commun devront en faire explicitement la demande.
Cette demande devra être formulée :
- Depuis le service en ligne "Gérer mon prélèvement à la source" sur impots.gouv.fr.
- Lors de la déclaration en ligne ou sur le formulaire papier (case dédiée à cocher).
En l’absence de choix ou d’action, c’est bien le taux individualisé qui s’appliquera automatiquement.
Quelles sont les implications patrimoniales à anticiper ?
Une clarification des équilibres financiers dans le couple
Le passage au taux individualisé vise à répartir l'impôt en fonction des revenus de chaque conjoint, renforçant ainsi l'équité fiscale. Cette mesure est particulièrement bénéfique dans les couples où l'un des partenaires perçoit un revenu significativement inférieur à l'autre. Selon une étude de l'Insee, la conjugalisation de l'impôt augmente en moyenne de 6 points le taux marginal d'imposition des conjoints aux revenus les plus faibles, dont les trois quarts sont des femmes.
Un levier d'analyse lors des conseils matrimoniaux
Lors de la rédaction ou la révision d’un contrat de mariage, cette réforme peut amener à réévaluer la pertinence du régime choisi : séparation de biens, participation aux acquêts ou communauté. En effet, le poids fiscal mieux réparti peut aussi éclairer différemment la manière dont les charges communes sont assumées.
Des effets potentiels en cas de séparation ou de divorce
En cas de divorce ou de rupture de PACS, chaque ex-conjoint devient personnellement imposable sur les revenus perçus pendant l'année de la séparation. Le taux individualisé facilite cette transition en reflétant plus fidèlement les revenus individuels, ce qui peut simplifier le calcul des pensions alimentaires ou des prestations compensatoires.
La généralisation du taux de prélèvement individualisé constitue une évolution significative en matière d’équité fiscale au sein des couples mariés ou pacsés. Si l’impôt global reste inchangé, sa répartition devient plus juste, reflétant mieux les revenus réels de chacun. Cette donnée pourra participer à une réflexion patrimoniale plus large.

L’assurance-vie est-elle réellement hors succession ?
Un principe général favorable à la transmission
L’article L132-13 du Code des Assurances prévoit que le capital décès versé à un bénéficiaire désigné n’intègre pas l’actif successoral et échappe aux droits de succession ordinaires.
Ainsi :
- Le capital est transmis directement au bénéficiaire, sans passer par la succession.
- Il bénéficie d’une fiscalité avantageuse.
- Le souscripteur peut librement choisir un bénéficiaire, y compris en dehors des héritiers légaux.
Cette désignation doit être mentionnée sur le contrat d'assurance ou dans un autre document, comme un testament. L'avantage du testament réside dans sa confidentialité : le souscripteur garde une totale liberté pour modifier son choix sans en informer quiconque. Il est recommandé de préciser dans le contrat que la désignation du bénéficiaire se fera par testament et d’indiquer, si nécessaire, les coordonnées du notaire dépositaire.
Les limites de l’exonération successorale
Une fiscalité spécifique
Bien que l’assurance-vie bénéficie d’un régime fiscal avantageux, elle est soumise à certaines règles :
- Versements avant 70 ans : abattement de 152 500 € par bénéficiaire, puis taxation à 20 % jusqu’à 700 000 €, et 31,25 % au-delà.
- Versements après 70 ans : seules les primes excédant 30 500 € sont soumises aux droits de succession.
Une possible réintégration à la succession
Dans deux cas, l’assurance-vie peut être réintégrée dans l’actif successoral :
- Primes manifestement exagérées : si les versements sont disproportionnés par rapport au patrimoine du souscripteur.
- Obligation déclarative du notaire : en cas de primes versées après 70 ans, le notaire doit les mentionner dans la déclaration de succession, permettant aux héritiers d’en prendre connaissance.
Face aux potentielles évolutions du régime fiscal de l’assurance-vie, il est essentiel d’anticiper et de sécuriser son épargne. Les contrats déjà souscrits devraient conserver leurs avantages, mais les nouvelles réformes pourraient impacter les futurs versements. Il est nécessaire de rester attentif aux débats législatifs. Une planification stratégique et un accompagnement personnalisé sont essentiels pour optimiser votre patrimoine. N’hésitez pas à nous consulter pour toute question.

Bénéficiaires
Les dons de sommes d’argent doivent être consentis à :
- un enfant ;
- un petit-enfant ;
- un arrière-petit-enfant ;
- à défaut d’une telle descendance, un neveu ou une nièce.
Double limite de montant à respecter
- Par un même donateur à un même donataire, la somme des donations ayant bénéficié de l’exonération ne peut excéder un montant de 100 00 € ;
- Un même bénéficiaire peut recevoir un maximum de 300 000 €.
Affectation des dons
Les sommes doivent être affectées par le bénéficiaire :
- soit à l’acquisition d’un immeuble acquis neuf ou en l’état futur d’achèvement et conservé comme résidence principale ou affecté à la location à usage d’habitation principale (hors cadre familial) pendant une durée de cinq ans à compter de la date d’acquisition de l’immeuble (ou de son achèvement, s’il est postérieur) ;
- soit à des travaux et dépenses éligibles à la prime de transition énergétique sur un logement dont il est propriétaire et qu’il affecte à son habitation principale pendant une durée de cinq ans à compter de son achèvement ;
- au plus tard le dernier jour du sixième mois de suivant le versement.
Exemple : pour un versement le 25 mars 2025, l’affectation doit être effectivement au plus tard le 30 septembre 2025.
Dates d'application de l'exonération
L’exonération s’applique aux sommes versées entre le 15 février 2025 et le 31 décembre 2026.

Comprendre la hausse des frais d'acquisition
Une augmentation des droits de mutation
Contrairement à une idée reçue, les "frais de notaire" ne reviennent pas en totalité au notaire. Une grande partie est composée de taxes destinées aux départements et à l'État. Dès le 1er avril 2025, les collectivités locales auront la possibilité d'augmenter la part départementale des droits de mutation de 4,5 % à 5 %.
Une décision variable selon les départements
Chaque département aura le choix d'appliquer ou non cette hausse, ce qui pourrait créer des disparités d'un territoire à l'autre. À Paris, par exemple, cette augmentation a déjà été validée. D'autres départements en difficulté financière pourraient suivre cette tendance.
Quels impacts pour votre projet immobilier ?
Une charge supplémentaire pour les acquéreurs
Cette augmentation se traduira par un coût additionnel pour les acheteurs. À titre d’exemple, pour un bien de 250 000 €, les droits de mutation passeront de 11 250 € à 12 500 €, soit une hausse de 1 250 €. Il est donc essentiel d’anticiper ces frais dans votre budget.
Un possible ralentissement du marché
Dans un contexte marqué par la hausse des taux d’intérêt, cette augmentation pourrait freiner certaines transactions, notamment dans l’ancien où les frais d’acquisition sont plus élevés que dans le neuf.
Notre rôle en tant que notaire : vous informer et vous conseiller
Nous sommes à votre disposition pour vous expliquer en détail cette évolution et son impact sur votre projet. Il est important de rappeler que nos émoluments restent réglementés et ne sont pas affectés par cette mesure.
Quelles stratégies adopter ?
Pour limiter l’impact de cette hausse, plusieurs solutions existent :
- Finaliser votre acquisition avant le 1er avril 2025, si possible.
- Étudier les politiques fiscales des départements afin de privilégier ceux n'appliquant pas cette hausse.
- Profiter des dispositifs d’exonération pour les primo-accédants, qui restent épargnés par cette augmentation.
Nous comprenons que cette évolution puisse soulever des interrogations et nous sommes là pour vous accompagner. En tant que notaires, notre mission est de vous apporter une information claire et de vous guider dans vos décisions immobilières.